Responsable pédagogique • Contrebasse - Basse

Éclectique et curieux, Jean-Philippe Viret a partagé la scène avec de nombreux musiciens sans a priori stylistique dont Emmanuel Bex, Simon Goubert, Marc Ducret, Lee Konnitz, Bill Carrothers, Dave Liebmann, Kenny Wheeler, Didier Lockwood ou encore Youn Sun Nah. Sa musique est reconnue comme étant à la fois exigeante et accessible.

Membre de l’Orchestre de contrebasses depuis sa création en 1981, il rejoint de 1989 à 1997 le trio de Stéphane Grappelli. Déjà nommé en 2003, il remporte avec le Trio Viret (Édouard Ferlet, Fabrice Moreau) le prix de la formation instrumentale aux Victoires de la musique 2011 et 2020. Il dirige également le trio « 60% de matière grave » (Éric Séva sax basse, François Thuillier Tuba) ainsi que le quatuor à cordes « Supplément d’âme » (Sébastien Surel vl, David Gaillard al, Éric-Maria Couturier vlc ).

Il joue également dans de nombreuses formations, notamment : African jazz roots quartet – Duo avec Atsushi Sakai (Viole de Gambe)- Mathias Lévy Trio – Emmanuel Borghi Trio – Duo avec Rémi Gaudillat –Triumviret (Adèle Viret vlc/ Oscar Viret tp)– Les primitifs du futur - Mathias Lévy "Personna" et "les Démons familliers".
 

Mathias Lévy est comme son instrument : il ne connaît pas les frontières. Formé à l’école classique, parti sur les chemins buissonniers du jazz manouche, ce musicien éclectique, loin de s’enfermer dans un style, multiplie les expériences, avec un talent et une détermination qui l’imposent comme une nouvelle voix du violon en France.

En 2011, il reçoit le Grand Prix Stéphane-Grappelli au festival de Calais, et enregistre le disque « Playtime » (JMS) qui est l’occasion pour lui d’inviter l’organiste Emmanuel Bex. Unanimement salué par la critique, son disque suivant sera un hommage contemporain et sans nostalgie à Stéphane Grappelli, « Revisting Grappelli », enregistré sur le violon même du musicien conservé au musée de la Musique à la Philharmonie de Paris.

Mathias Lévy n’a de cesse de promener son violon d’un univers à l’autre. Qu’on le retrouve auprès de la chanteuse tsigane Norig, avec l’accordéoniste Louise Jallu ou en train d’improviser librement aux côtés de l’écrivain Valère Novarina, il fait preuve d’une liberté d’inspiration et d’une virtuosité éclairée qui impressionnent. En trio avec Jean-Philippe Viret et Sébastien Giniaux, il développe désormais, sur une instrumentation entièrement à cordes, un univers de compositions personnelles, tandis qu’au fil de ses « Bartok Impressions » (BMC), il montre combien son violon peut prendre de visages, tant par son expressivité que par la variété des modes de jeu, et s’émanciper des canons de l’improvisation jazz.

Instruments à vent

Nouvellement installée à Brooklyn, trompettiste, compositrice et chef d'orchestre, Rachel Therrien possède déjà un CV enviable. Connue pour sa signature très personnelle, elle a développé une réputation d'artiste hautement qualifiée, polyvalente et créative. Elle a collaboré entre autre avec Michel Legrand, Paquito d'Riviera, Lee Konitz et Pedrito Martinez.

Elle est Lauréate du Grand Prix Jazz TD 2015 au Festival International de Jazz de Montréal et du Prix Stingray Jazz Rising Star 2016, où elle a présenté son deuxième album Home Inspiration, « un spectacle chargé d'émotion rempli d'improvisation et d'orchestration musicale exceptionnelle » -FIJM.

Rachel Therrien vient de lancer « Pensamiento », son nouvel album de jazz d'inspiration afro-colombienne enregistré avec 12 musiciens à Bogota, en Colombie, et elle entame la production d'un troisième album avec son Montreal Quintet.

Piano, claviers

Bruno Angelini est un pianiste, claviériste, compositeur issu de la culture du jazz et de la musique contemporaine. Il a joué avec de nombreux artistes tels que Kenny Wheeler, Norma Winstone, Marc Ducret, Régis Huby, Edward Perraud, Hélène Labarrière, Ramon Lopez ou encore Daniel Erdmann.

Il a été distingué du coup de Cœur Charles Cros 2019 pour son quartet Open Land, et du Grand prix Charles Cros 2021 pour le trio Hors Temps d’Edward Perraud.

Il joue actuellement au sein de plusieurs formations dont : Son groupe Open Land avec Régis Huby, Claude Tchamitchian et Edward Perraud, Transatlantic Roots avec Fabrice Martinez et Eric Echampard. Il écrit également pour le cinéma et la télévision et enseigne à la Bill Evans Academy depuis 1996.

Chant

Lou Tavano commence le piano à cinq ans, le chant à dix ans et le théâtre à quinze. Très vite la scène devient une évidence, le lieu où elle existe. Dès les premiers tours de chant, son timbre exceptionnel s’impose. En 2005, elle fait la rencontre d’Alexey Asantcheeff, son pianiste, auteur-compositeur et arrangeur. Russe par son père et écossais par sa mère, il insuffle une dimension internationale aux compositions qu’ils écrivent à quatre mains. Lou les chante en français et en anglais, mais aussi parfois en balinais, en russe et en portugais.

En novembre 2012, elle sort un EP qui lui permet de tourner dans toute la France en 2013 et en 2014. Elle attire ainsi l’attention de nombreux professionnels, dont Siggi Loch, fondateur du prestigieux label allemand ACT Music, qui la signe sur-le- champ. Elle signe trois album : Meets Alexey Asantcheeff  en 2012 (Autoproduction), For You en 2016 (ACT/PIAS) et Uncertain Weather en 2020 (L’UN L’UNE / L'autre distribution)avec lequel elle est nommée aux Victoires du jazz 2020 dans la catégorie artiste vocale.

 

Batterie

Né à Rennes en 1960, Simon Goubert commence l’étude du piano dès l’age de trois ans. Il découvre la batterie à l’occasion de la venue dans sa ville natale de Kenny Clarke le 4 février 1970. Il aborde les percussions d’abord au conservatoire de Rennes, puis à partir de 1976, avec Silvio Gualda au conservatoire de Versailles et passe ses nuits dans les clubs de Jazz, notamment au Riverbop où il fait le “boeuf” grâce à la bienveillance d’Aldo Romano, Jacques Thollot, Bernard Lubat ou de Christian Vander.

En 1981, Simon Goubert crée son premier ensemble avec Dominique Lemerle et Eric Barret. L’année suivante, avec le saxophoniste Arrigo Lorenzi et le pianiste Jean-Claude Lubin, il fonde le groupe “Spiral”, qui joue dans la plus pure tradition coltranienne. Parallèlement, à partir de 1982 et jusqu’en 1987, il se produit mais aux claviers, dans le groupe “Offering” de Christian Vander qu’il rejoint en 1992 au sein des “Voix de Magma” puis de “Magma”. En 1991, Simon Goubert enregistre son premier album, Haïti, avec Jean-Michel Couchet, Laurent Fickelson, Stéphane Persiani et un invité de marque: Steve Grossman. En 1993, il sort son deuxième enregistrement, Couleurs de peaux, avec les frères Belmondo, Michel Graillier et Emmanuel Borghi, Christian Vander et Aldo Romano.

Entre 1994 et 1997, il fonde avec Christian Vander, “Welcome”, formation composée de deux batteries, deux saxophones, un piano et deux contrebasses. En février 1996 paraît l’album Bienvenue. Dans ses deux enregistrements suivants, L’encierro (1995) et Le phare des Pierres Noires (1998), il retrouve M.Graillier, L.Fickelson, S.Persiani, J.M.Couchet, ainsi que David Sauzay.

De 1999 à 2002, on le retrouve avec le trio “BFG” en compagnie de Glenn Ferris et d’Emmanuel Bex et depuis 1999, on le retrouve également avec le quintet “Pentacle” dirigé par Sophia Domancich. En l’an 2000 il forme son quartet actuel avec Boris Blanchet, Sophia Domancich et Michel Zenino. Parallèlement, il forme “Invitation”, quartet dans lequel on retrouve Sophia Domancich, le guitariste Éric Daniel et le contrebassiste Jean-Philippe Viret.

En 2008, le quartet qu’il dirige depuis huit ans s’agrandit à l’occasion de son nouvel enregistrement et devient Background (album paru sur Le Chant du Monde). S’ajoutent le saxophoniste Pierrick Pedron et le guitariste Emmanuel Codjia. On le retrouve également actuellement au sein du trio Open Gate d’Emmanuel Bex, et du trio de François Corneloup, en compagnie de Hélène Labarrière. Depuis 2009, avec le choriste Ablaye Cissoko, il co-dirige “African Jazz Roots”, mélangeant musiciens de jazz et musiciens traditionnels sénégalais.

Simon Goubert a été le premier batteur (et le seul jusqu’à présent) à recevoir le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz en décembre 1996.

Grand ensemble et ado

Jean-Michel Thinot est pianiste-arrangeur titulaire du Diplôme d’Etat en musiques actuelles et du DEM de jazz. Il est professeur et coordonnateur au sein d'une association de musique actuelles en relation avec le conservatoire de Tarbes. Il a participé à plusieurs projets collectifs d'envergure dont le Maximal Orchestra « Les odeurs de la Terre » et le collectif Fuzz. Son trio « Troix » a sorti son premier opus en 2016 et prépare le deuxième prévu pour fin 2018. Il écrit et arrange actuellement le projet « Jazz en Pyrénées » pour chœur d'enfants et 4tet de jazz. Il est également le directeur de production de l'association JazzMDA (Pilc, Moussay, Sclavis, Winsberg, etc...).