sam.
27
janv.
20H30
La main harmonique
Artefacts
Pour nous sensibiliser à l’urgence climatique, La Main Harmonique convoque avec Artefacts une communauté d’artistes, créateurs et compositeurs d’horizons différents, afin qu’ils interrogent notre humanité dans les incertitudes du monde contemporain. L'ensemble polyphonique nous donne à entendre les créations de John Dowland, Thomas Enhco, Anne Paceo, Dominique A ou encore Moondog.
Avec Artefacts, La Main Harmonique contribue à la réflexion sur les questions environnementales grâce au pouvoir de la musique, d’imaginer et de faire résonner les sons de ces valeurs nouvelles qui pourraient nous aider à regarder demain avec enthousiasme, confiance et envie. Les musiques, qu’elles soient anciennes ou contemporaines, polyphoniques ou réduites à leur essence, empreintes du jazz ou des musiques actuelles, deviennent alors des objets aiguisant notre perception. La Chanson est le fil rouge. Revisitée sous de multiples formes, depuis la Renaissance avec Clément Janequin, elle est le point de départ pour aller vers d’autres chansons « revisitées », ou écrites par des compositeurs d’aujourd’hui - L’arrangeur Bruno Fontaine, le compositeur et improvisateur Alexandros Markeas, le compositeur et pianiste jazz Thomas Enhco et la compositrice et percussionniste jazz Anne Paceo - de John Dowland à Moondog, d’Antony & the Johnsons aux chansons traditionnelles anciennes comme Greensleves (anonyme).
Un instrumentiste qui joue autant l’archiluth que la guitare baroque et le colascione (équivalent de la guitare basse à la Renaissance) ainsi que différentes percussions se joint aux chanteurs qui ont ici un micro et de petits instruments avec lesquels ils composent, comme par analogie avec la situation environnementale qui nous contraint à modifier et à questionner notre manière d’être au monde. Le spectacle est ainsi construit autour de trois axes principaux : le passé, vers lequel il nous est impossible de revenir, une partie centrale où tout bascule, et une fin en forme d’ouverture sur le champ des possibles.
PROGRAMME
Le Chant des Oyseaux - Clément Janequin
Coffee beans - Moondog - arrgt Alexandros Markeas
Greensleeves - arrgt Thomas Enhco
All is loneliness - Moondog - arrgt Alexandros Markeas
Tous les Regretz - Antoine Brumel
Douce France - arrgt Bruno Fontaine
Nous étouffons ! - Thomas Enhco
Flow my tears - John Dowland
Empowerment - Alexandros Markeas
Made in Human - Anne Paceo
Se décentrer - Dominique A - arrgt Alexandros Markeas
Daylight and the Sun - Antony & The Johnsons - arrgt Bruno Fontaine
Oasis - Moondog - arrgt Alexandros Markeas
Chant - Moondog - arrgt Alexandros Markeas
Nadia Lavoyer & Clémence Olivier sopranos
Frédéric Bétous alto
Fabrice Foison & Loïc Paulin ténors
Marc Busnel basse
Ulrik Gaston Larsen archiluth, guitare baroque, colascione
Anouk Buscail-Rouziès comédienne adolescente
Frédéric Bétous conception et direction artistique
Michel Schweizer mise en scène
Eric Blosse scénographie & lumières
Rémi Tarbagayré son
« Notre destinée commune est un vêtement sans couture. Ce qui affecte directement l’un de nous, nous affecte tous indirectement. »
Martin Luther King
Frédéric Bétous
Directeur artistique
Frédéric Bétous, originaire de Lectoure dans le Gers, est chanteur (contreténor) et directeur artistique de La Main Harmonique. Attiré par le répertoire polyphonique de la renaissance, il fonde l’ensemble en 2009 dont il assure la direction artistique, et avec lequel il entreprend de proposer son approche de ces musiques et interroge la place de la polyphonie au XXIe siècle par le biais de programmes transversaux où se côtoient volontiers musique ancienne et création contemporaine.
Michel Schweizer
Metteur en Scène
Michel Schweizer œuvre à réinjecter du réel sur scène, il propose des formes inclassables qui sont autant d’expériences qui repositionnent l’artiste dans le champ social et citoyen. C’est d’humain, encore et toujours, dont il est question avec Michel Schweizer, qui fait œuvre pour être « utile » : « Parce que j’estime que dehors ça se complique de plus en plus. Je trouve que ma manière de poser des choses sur scène peut être utile par rapport à ce qui se délite ou se dégrade à l’extérieur. » Michel Schweizer est associé au ZEF à Marseille.