sam.
28
sept.
17H00
L'OPÉRA DU VILLAGEOIS
Zora Snake
Dans L’opéra du villageois, Zora Snake ouvre un espace de dialogue entre les corps et les œuvres d’art qui sont exposées aujourd’hui dans nos musées, à la croisée des imaginaires. C’est pour lui le moyen de repenser nos rapports aux musées et nos liens avec les œuvres d’arts tant en Europe qu’en Afrique. Ce travail artistique croise le débat sur les restitutions, dommages, mémoires, réparations, restaurations et retours des œuvres perçues dans nos collections muséales comme « objets d’art » ou encore une trace des civilisations perdues et fantasmées.
Le chorégraphe, danseur et performeur propose de revoir la perception que nous avons de ces « objets de collections d’art », pour en réactiver le caractère patrimonial lié à des héritages ancestraux. Plus précisément, il attire l’attention sur les masques et les statuettes « objets-sujets », habités par les forces et puissances de celles et ceux qui l’ont conçu et qui doivent retourner sur leur terre originelle.
Zora Snake chorégraphie, conception, performance
Maddly Mendy Sylva musique, flûte live
Audio sonore : Débats, textes et discussions politiques (Bénédicte Savoy, Felwine Sarr, Emmanuel Macron…)
Texte : Le serpent – Zora Snake
Musique enregistrée : Musique Traditionnelle (Bébé Wandja, Bamliléké )
Production : Compagnie Zora Snake
Cette performance a été présentée à la Cité internationale des arts à Paris, dans le cadre des Afriques : Utopies performatives, au palais de Tokyo dans le cadre de Afrikadaa les révoltes silencieuses, au Festival Sens Interdit (Théâtre de la Renaissance à Oullins et Le Toboggan à Décines)