ven.
06
août
21H00
Natacha Atlas
Strange Days / Feat. Guests Yazz Ahmed & Noel Langley
Natacha Atlas - Voix
Samy Bishai - Violon
Marion Ruault - Contrebasse
Eli Dufour - Piano
Asaf Sirkis - Batterie
Robinson Khouri - Trombonne
Feat. Guests : Yazz Ahmed et Noel Langley
« Il y a quelques années, se rappelle Natacha, j’ai entamé un étroite collaboration avec Samy [ndlr Samy Bishai], en tant que directeur musical et partenaire de composition. Son sens du jazz, de l’improvisation et sa formation classique ont transformé mon univers arabo-électroacoustique d'une manière que je ne n’aurais pu imaginer." Le lien est naturel - chacun né d'un père égyptien et d'une mère britannique - cependant leur éducation respective leur a donné des expériences différentes des cultures orientale et occidentale. Mais tous deux étaient attirés par l'idée de combiner les gammes et les textures arabes avec les changements et le langage harmonique du jazz. [...] "Strange Days" est l'aboutissement de ce que je veux exprimer à travers la musique - mon hybridité et ma dualité entre le Moyen-Orient et l'Europe, dans toutes ses facettes", affirme Natacha Atlas. "Nous avons la chance d'avoir ces musiciens qui combinent tout ce qu'on aime du jazz et de la musique arabe." » Propos recueilli sur France Musique.
« Dans sa voix fondante, dans son swing qui a du peps, l’Orient affleure, comme une caresse. » Télérama – 25 Septembre 2019
« Strange Days est un conte moderne remarquable de jazz oriental [...] » FIP – 8 Aout 2019
« Sur Strange Days, Natacha Atlas, la chanteuse belge aux origines marocaines, égyptiennes et anglaises, mêle de sa voix d’or, jazz et mélopées orientales, remontant le fil commun de ses deux musiques de cœur. » Marie France – Septembre / Octobre 2019
« Tantôt lancinant, tantôt grave, parfois groove, souvent jazz, “Strange Days” qui paraît chez Whirlwind/Socadisc, est la digne suite de “Myriad Road” paru il y a quatre ans et qui signait le retour fracassant de Natacha Atlas.» France Musique
Portrait de Yazz Ahmed
Trompettiste, compositrice et productrice accomplie, l'artiste anglo-bahreïni Yazz Ahmed est depuis longtemps acclamée dans le monde entier. Son album, La Saboteuse (Naim Records, 2017), a remporté le prix de l'album jazz de l'année dans le magazine The Wire et a attiré l'attention au-delà du monde du jazz. Polyhymnia (2019) a remporté de nombreuses critiques élogieuses, ce qui a conduit le magazine Downbeat à la nommer comme l'une des artistes prêtes à façonner l'avenir du jazz au cours de la prochaine décennie.
Sa carrière a été parsemée de collaborations de haut niveau, notamment en enregistrant et en jouant avec Radiohead, Lee Scratch Perry, These New Puritans, et en composant pour Jazz FM, Adult Swim et le New York's Festival of New Trumpet Music et plus encore. Mélangeant les sons spirituels du Moyen-Orient avec la saveur futuriste de la scène jazz contemporaine du Royaume-Uni, la musique de Yazz a été décrite comme « le jazz arabe psychédélique, enivrant et fascinant ».
Plus récemment, elle a remporté deux prix scintillants aux Jazz FM Awards 2020 - Artiste britannique de l'année et Album de jazz de l'année pour Polyhymnia. Elle a été suivie en novembre 2020 par le très prestigieux Ivor Novello Award for Innovation in Composition.