Focus sur Leïla Martial
Leïla développe très tôt une passion pour les arts vivants et s'exile à l'âge de 10 ans au collège de Marciac pour y apprendre le jazz et l’improvisation. Élève à la curiosité bouillonnante, elle bifurque vers le théâtre et la danse pour se consacrer pleinement à la musique à l'âge de 16 ans. Parallèlement à ses activités musicales, Leïla se forme au clown et explore sa personnalité fantasque dans des formats variés faisant toujours une grande place à l’improvisation.
2009 : 1er PRIX DE SOLISTE au concours National de Jazz à la Défense
2013 : 1ER PRIX DE SOLISTE au concours de Crest jazz vocal
2020 : prix de l’académie du Jazz avec Warm Canto et artiste vocale aux Victoires du Jazz.
Sa curiosité vis à vis de certaines traditions vocales va de pair avec un intérêt pour le mode de vie qui les accompagne. Ethnologue dans l’âme, elle découvre sur le tard les musiques traditionnelles des peuples nomades, dont les musiques tziganes, les polyphonies pygmées ou encore le chant de gorge inuit. Sensible à la beauté du vivant, les questions écologiques sont devenues brûlantes à ses yeux et elle s’est engagée avec quelques amis dans la rédaction d’un appel « Pour une écologie de la musique vivante » accompagné de propositions concrètes invitant les acteurs de la musique à transformer leurs pratiques afin de les rendre compatibles avec la sauvegarde des espèces et de l’écosystème.