jeu.
29
juil.
21H00
Le Cri du Caire feat. Erik Truffaz
Abdullah Miniawy chant, textes, composition
Peter Corser saxophone, composition
Karsten Hochapfel violoncelle
Erik Truffaz trompette
Porte-parole de la jeunesse égyptienne, Abdullah Miniawy, chanteur soufi, écrivain, poète, slameur et étudiant fauché venu de la ville-oasis d’El- Fayoum, agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique de rock, d’électro et de jazz, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant- gardiste. En 2016, il débarque à Paris où il enregistre avec le compositeur et saxophoniste Peter Corser le d’ores et déjà mythique Purple Feathers. En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, Erik Truffaz accepte l’invitation du festival La Voix est Libre. Le choc tant attendu se produit : projeté dans les hautes sphères par les boucles hypnotiques de Peter Corser, rejoint par les cordes « barocks » de Karsten Hochapfel et les volutes d’Erik Truffaz, le projet transcende toute frontière entre inspirations individuelles et aspirations collectives. Poignant, renversant, puissant, libre, spirituel, poétique, lyrique...
Entre rock, poésie soufie, jazz, spoken word et volutes orientales, Le Cri du Caire invente un univers d’une grande puissance métaphorique qui transcende les identités et les frontières. Au souffle continu du saxophone de Peter Corser, aux cordes « barocks » de Karsten Hochapfel et aux envolées du trompettiste Erik Truffaz, répond la voix saisissante d’Abdullah Miniawy, jeune poète, chanteur emblématique d’une jeunesse égyptienne avide de liberté et de justice. Le chant soufi virtuose, murmuré ou clamé sur un tapis de boucles hypnotiques, conduit vers la transe dans un voyage mystique.
« Par la voix tripale du poète et slameur égyptien Abdullah Miniawy, c’est toute la jeunesse cairote qui sanglote, tempête et hurle sa rage libertaire, entre psalmodies soufies et rap tellurique : une rencontre choc et poignante. » Anne Berthod, Télérama
« Jeune chanteur, slameur, poète soufi aujourd’hui exilé en Europe, Abdullah Miniawy est La voix libre de la Révolution égyptienne. Projeté par les souffles hypnotiques du saxo et des cordes barocks, son chant libertaire résonne comme un appel poignant, fiévreux... et s’envole en transe mystique. » Renaud Creus, Mediapart
« Le Cri du Caire claque comme une musique subtile qui ne brise, en aucun cas, un équilibre entre deux esthétiques. Nos quatre gaillards la jouent "unplugged", sans le moindre artifice ni effet inutile. Le tout frappe par sa précision chirurgicale, sa cohérence irradiante. » Gilles Carrière, Le Télégramm