sam.
13
mai
20H30
BONGA
Kintal da Banda
Le héraut angolais Bonga célèbre ses 50 ans de carrière. Le secret de sa longévité et d’un enthousiasme intact ? La transmission de « l’esprit de la cour », qu’il honore dans son dernier disque, Kintal da Banda.
Dans son enfance en Angola, dans les années 1940, le solide et enraciné Bonga a reçu trois types d’éducations : la première, qu’il juge a posteriori mauvaise, dans une école coloniale dominée par l’église catholique ; la deuxième dans la rue, qui affûta sa débrouillardise ; la troisième, qu’il estime excellente, dans la cour de sa maison familiale, où il forgea sa conscience sociale et politique, son aptitude à la tendresse et à la révolte. Par ce nouveau disque, dont le titre Kintal da Banda signifie en créole angolais « la cours de l’endroit », c’est bien ici, dans cette cour première, et par extension dans toutes les cours du monde, ces lieux de réunion et de convivialité, qu’il nous invite. Du havre originel de ses 23 premières années, le chantre de l’Angola ressuscite en deux poignées de phrase, les couleurs, les odeurs, les saveurs.
Avant d'engager sa carrière longue de 50 ans, le chanteur était athlète dans son pays, alors colonisé par le Portugal. En parallèle à cette carrière sportive de haut niveau, il milite pour l'indépendance de l'Angola, et se retrouve contraint de quitter le pays, pour rejoindre les Pays-Bas en 1972. C'est là-bas qu'il enregistre son premier album Angola 1972, contenant un des ses plus grands tubes, Mona Ki Ngi Xica, chanté en kimbundu.
Depuis, Bonga réside en Europe, entre la France, les Pays-Bas et le Portugal, et rencontre de nombreux artistes - lusophones ou non - avec qui il collabore, comme Bernard Lavilliers, Salif Keïta, Manu Dibango ou encore Cesaria Evora, qui popularisera Sodade, chantée et enregistrée par Bonga en 1974.
" Un grain unique. L’une des plus belles voix d’Afrique. A nulle autre pareille. Ébréchée, éraillée, comme brouillée par la mélancolie, une fêlure indicible, poignante même quand elle rit. " - Le Monde
" Elle est reconnaissable entre toutes. Fissurée par l’exil, striée par les luttes, la voix du chanteur angolais Bonga vous fracasse le cœur autant qu’elle vous entraîne, en douceur. " - France Inter, Musicaline
" Bonga Kuenda, “celui qui se lève et qui marche”, fait de son chant éraillé, une poésie de choix contre l’exil, la mondialisation et l’oppression coloniale. Fort d’un demi-siècle d’aventures et de carrière, son 31e album, “Kintal da Banda”, sonne comme un retour à la maison." - ARTE TV
Bonga chant, congas, dikanza • Betinho Feijo guitare • Hernani Pinto Lagrosse basse • Ciro Lopes accordéon • "Djipson" Estevao Da Silva batterie
Si vous êtes détenteurs de billets de spectacle pour la représentation qui était prévue samedi 19 novembre à 20h30, ces même titres d'entrée seront valables pour le concert du samedi 13 mai. Conservez-les !
→ Toutes les modalités de report, d'échanges ou de remboursement : https://lastrada-marciac.fr/actualite/nouvelle-date-pour-bonga