mer.
22
jeu.
23
oct.
FEU
Fanny Alvarez

« Pour la suite de votre monde, pour garantir votre place dans ce monde, privilégier les consignes suivantes : nourrir le feu, alimenter le feu, prendre soin du feu ». Martine Delvaux
FEU est une secousse, la tentative de se créer un espace de liberté, qui se traduit par le fait de s’autoriser à faire du bruit allègrement, comme des sales gosses, lancer des vibrations à faire dépoussiérer les gros murs des théâtres chargés, proposer des formes non habituelles car elles sont organiques et non techniques.
Performance improvisée au millimètre, qui propose le constat qu’on ne profitera jamais autant du silence qu’après un énorme vacarme. Rituel d’agitation pour célébrer les élans. FEU est l’expérience brute d’une dépense d’énergie excessive. Jouer de tout et jouer fort. FEU est un départ.
« Partir en fumée, décrocher la lune, prendre le large. Fanny passe par une échelle, Alvarez sort par le haut. (...) C’est beau comme un cierge magique un soir de Noël. FEU, effet spécial d’un festival en surchauffe, pour résumer l’affaire. » Les Inrocks
« Feu fait exulter la violence dans une joie immédiate. Le trio envahit le sol et le ciel (oui, le ciel !) de batteries et de baguettes. Le cirque et la voltige dialoguent avec le tempo brutaliste. Feu est un lanceur d’alerte, une brûlure de réveil pour nos oreilles et nos yeux. » Toute la Culture